FAQ sur les huiles alimentaires usagées.
L’huile de friture ne doit en aucun cas être jetée dans l’évier, les toilettes ou les poubelles.
Pour une élimination responsable de l’huile de friture, il est recommandé de la verser dans un récipient hermétique, une bouteille en plastique par exemple, une fois refroidie.
Ensuite, vous pouvez la déposer dans un point de collecte spécifique pour le recyclage des huiles de cuisine usagées.
De nombreuses déchetteries proposent ce type de service.
Vous pouvez aussi nous déposer vos contenants d’huiles alimentaires usagées à notre entrepôt ( Le rigaudel 07600 Asperjoc )
Il est important de ne pas contaminer l’environnement en jetant l’huile de cuisson de manière inappropriée.
Pour les professionnels de la restauration, l’élimination de l’huile de friture doit être gérée de manière responsable et conforme à la réglementation en vigueur.
Il est recommandé de nous contacter.
Nous sommes spécialisés dans la collecte et la revalorisation des huiles de cuisines usagées.
Nous proposons un service de collecte régulier. Un bon d’enlèvement est fourni pour chaque collecte effectuée afin d’assurer la traçabilité des huiles usagées.
Il est essentiel de s’assurer que les huiles usagées soit gérées de manière respectueuse de l’environnement, afin de limiter l’impact sur la nature.
N’hésitez pas à nous contacter pour connaître les options de collecte et de revalorisation disponibles chez nous.
Oui, la collecte des huiles usagées ainsi que les graisses animales pour les professionnels est totalement gratuite chez Huilétic.
Nous commençons par la signature d’une convention, puis la mise à disposition et le renouvellement illimité de fûts de 30, 60 ou 120 litres.
Un bordereau d’enlèvement vous est remis à chaque collecte conformément à la législation.
Nous vous fournissons également 2 autocollants : l’un pour informer votre clientèle que votre établissement joue un rôle respectueux dans le recyclage de ces déchets et ainsi participe pleinement au développement locale durable et à la création d’emplois, l’autre, destiné à vos cuisines, indique nos coordonnées que vous ne chercherez plus !
Gestion des huiles alimentaires en tant que biodéchets
La réglementation interdit strictement de rejeter des huiles alimentaires usagées (HAU) dans les réseaux d’eaux usées (article R. 1331-2 du code de la Santé Publique)
Les huiles alimentaires usagées sont soumises à la réglementation générale en matière de déchets non dangereux (en référence aux articles R. 541-7 à R. 541-11 du code de l’environnement) et à ce titre la responsabilité du détenteur peut-être engagée notamment en cas de pollution.
Pour répondre à la réglementation, les professionnels de la restauration, les collectivités ou les industries agroalimentaires producteurs d’huiles alimentaires usagées (HAU) doivent répondre aux obligations suivantes.
– Depuis le 1er janvier 2012, les établissements qui produisent ou détiennent des quantités importantes de biodéchets sont tenus de mettre en place une collecte d’huiles alimentaires usagées (HAU) par une entreprise spécialisée en vue de leur valorisation.
– Depuis le 1er janvier 2016, le seuil déclenchant l’obligation de valorisation est de 60 litres par an, par établissement.
* Décret n°2008-184 du 26 février 2008 concernant les graisses et huiles comestibles.
* Code de l’environnement : article L 541-1 et suivants.* Arrêté du 12 juillet 2011 et Circulaire du 10 janvier 2012, fixant les seuils et les modalités de l’obligation de tri à la source des biodéchets.* * Arrêté du 12 juillet 2011 et Circulaire du 10 janvier 2012, fixant les seuils et les modalités de l’obligation de tri à la source des biodéchets.
Beignets, frites, accras…, toute le monde aime ça, mais une fois ces bonnes choses frits, on se demande tous : que faire de cette huile de cuisson usagée ? Les huiles alimentaires usagées sont comme les chats, elles ont plusieurs vies ! Elles peuvent être recyclées pour être transformées en biodiesel ou en produits chimiques Le processus de recyclage implique généralement la collecte des huiles usagées, leur raffinage et leur transformation. Cette pratique contribue à réduire la dépendance aux combustibles fossiles et à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Cependant, si les huiles alimentaires usagées ne sont pas recyclées, elles peuvent causer des dommages environnementaux si elles sont jetées dans les égouts, les cours d’eau ou les décharges. Il est donc essentiel de les éliminer de manière responsable, en les déposant dans des points de collecte spécifiques, où elles seront recyclées ou éliminées de manière appropriée, conformément à la réglementation en vigueur.
La friture à l’huile d’olive est une pratique culinaire qui remonte à des siècles et qui est appréciée dans de nombreuses cultures à travers le monde. L’huile d’olive est non seulement délicieuse, mais elle est également réputée pour ses bienfaits pour la santé, ce qui en fait un choix populaire pour la friture.
L’huile d’olive est riche en acides gras mono-insaturés, en antioxydants et en vitamines, ce qui en fait l’une des huiles les plus saines pour la cuisson. Lorsqu’elle est chauffée à des températures élevées, l’huile d’olive conserve ses propriétés nutritionnelles et son goût caractéristique, ce qui en fait un choix idéal pour la friture.
Lors de la friture à l’huile d’olive, il est important de choisir une huile d’olive de qualité supérieure, de préférence extra vierge, pour garantir une saveur riche et une stabilité thermique élevée. L’huile d’olive extra vierge est pressée à froid et n’a subi aucun traitement chimique, ce qui lui confère une saveur plus intense et des propriétés nutritionnelles préservées.
Pour une friture à l’huile d’olive réussie, il est essentiel de maintenir la température de l’huile entre 160 et 200 degrés Celsius.
– Aliments riches en eau (poissons, légumes) 160°C
– Aliments panées (viandes, poissons) 180°C
– Pommes de terre, petits poissons, crustacés 200°C
Cette plage de température permet à l’huile d’olive de conserver ses propriétés nutritionnelles tout en assurant une cuisson uniforme des aliments. Il est également recommandé de ne pas réutiliser l’huile d’olive pour la friture à plusieurs reprises, car cela peut altérer sa qualité et sa saveur.
La friture à l’huile d’olive est idéale pour préparer une grande variété de plats, des frites croustillantes aux beignets moelleux en passant par les tempuras légères. L’huile d’olive confère aux aliments frits une saveur distincte et une texture croustillante, tout en préservant leur valeur nutritionnelle.
En conclusion, la friture à l’huile d’olive est une méthode de cuisson saine et délicieuse qui apporte une touche méditerranéenne à de nombreux plats. En choisissant une huile d’olive de qualité et en respectant les bonnes pratiques de friture, vous pourrez profiter de plats frits savoureux tout en préservant les bienfaits pour la santé de cette huile précieuse.
Non, il n’est pas recommandé de jeter l’huile de friture usagée dans le compost. L’huile peut causer des problèmes de drainage et empêcher l’oxygénation du compost, ce qui peut nuire à la décomposition des déchets organiques. Il est préférable de recycler l’huile de friture en la déposant dans un conteneur spécifique prévu à cet effet, ou en la déposant dans une déchetterie.
Il est déconseillé d’ajouter de grandes quantités d’huile de friture usagée au compost.
Les huiles végétales peuvent être compostées en très petites quantités, car un excès peut perturber l’humidité et l’aération nécessaires au compostage efficace.
Une petite quantité comme 205 ml peut être tolérée dans certains systèmes mais il est préférable d’imbiber l’huile dans du carton ou du papier avant de l’ajouter.
Pour des quantités plus importantes, il est recommandé de déposer l’huile dans une déchetterie pour un traitement approprié.
Pour savoir si l’huile de friture est encore bonne à réutiliser, plusieurs méthodes peuvent être employées :
1. Contrôle visuel et olfactif : Vérifiez si l’huile est trouble, brune ou si elle dégage une odeur désagréable. Ces signes indiquent une dégradation.
2. Tests de qualité :
– Bandelettes de test : Plongez une bandelette dans l’huile et comparez la couleur après quelques minutes avec un nuancier. Une couleur indiquant plus de 25 % de composés polaires signifie que l’huile doit être changée.
– Testeurs électroniques : Ces appareils mesurent précisément la qualité de l’huile, indiquant quand elle doit être remplacée.
3. Durée d’utilisation : En général, ne réutilisez pas l’huile plus de 8 fois à 160° et 6 fois à180 ° ,selon le type d’aliments frit.
La loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) est une disposition législative promulguée le 10 février 2020 visant à transformer le modèle de production et de consommation en France pour réduire les déchets et préserver les ressources naturelles. Elle comporte 130 articles et s’articule autour de cinq grands objectifs principaux :
- Sortir du plastique jetable : Interdiction progressive de certains produits en plastique à usage unique comme les pailles, couverts et touillettes
- Mieux informer les consommateurs : Obligation d’afficher des informations claires sur la recyclabilité, la composition et l’impact environnemental des produits.
- Lutter contre le gaspillage et favoriser le réemploi solidaire : Développement des filières de réparation et de réemploi, amendes pour le gaspillage alimentaire, obligation pour les entreprises de donner ou recycler leurs invendus.
- Agir contre l’obsolescence programmée : Les fabricants doivent garantir une certaine durabilité à leurs produits et fournir des pièces détachées pendant une période définie.
- Mieux produire : Élargissement du principe de “pollueur-payeur” avec la mise en place de la responsabilité élargie du producteur (REP) pour financer la gestion des déchets.
La loi AGEC vise à passer d’une économie linéaire (produire, consommer, jeter) à une économie circulaire, en favorisant des pratiques telles que le recyclage, la revente d’occasion, le partage, la réutilisation des déchets et l’écoconception
L’article 13 de la loi AGEC concerne principalement les produits générateurs de déchets, avec un focus particulier sur le secteur textile. Les types de produits concernés incluent :
- Les articles textiles, y compris les vêtements, les chaussures et le linge de maison commercialisés en France.
- Les chaussures en cuir.
- Plus généralement, les produits composés de substances, mélanges et articles (au sens de REACH).
Il est important de noter que le champ d’application de la loi AGEC est très large et peut potentiellement s’étendre à d’autres catégories de produits. Cependant, la liste précise des catégories de produits concernés reste à détailler dans des textes d’application spécifiques
.L’obligation d’information s’applique aux producteurs, importateurs, distributeurs et autres metteurs sur le marché en France, indépendamment de leur mode de distribution (site internet, plateforme, etc.)
Les critères pour qu’une entreprise soit soumise aux obligations d’information de l’article 13 de la loi AGEC sont basés sur le chiffre d’affaires annuel et le nombre d’unités mises sur le marché français. Ces critères s’appliquent de manière progressive selon le calendrier suivant :
- À partir du 1er janvier 2023 :
- Chiffre d’affaires annuel de plus de 50 millions d’euros
- Plus de 25 000 unités mises sur le marché français annuellement
- À partir du 1er janvier 2024 :
- Chiffre d’affaires annuel de plus de 20 millions d’euros
- Plus de 10 000 unités mises sur le marché français annuellement
- À partir du 1er janvier 2025 :
- Chiffre d’affaires annuel de plus de 10 millions d’euros
- Plus de 10 000 unités mises sur le marché français annuellement
Il est important de noter que ces critères sont cumulatifs, c’est-à-dire que l’entreprise doit remplir à la fois le critère de chiffre d’affaires et celui du nombre d’unités mises sur le marché pour être soumise aux obligations.
Les sanctions en cas de non-respect des obligations de la loi AGEC varient selon la nature de l’infraction et le type d’entité concernée. Voici un aperçu des principales sanctions :
- Sanctions administratives :
- Amende pouvant aller de 1500 € à 7500 € par unité de produit fabriqué, importé ou distribué, ou par tonne de déchet généré.
- Mise en demeure assortie d’une astreinte journalière jusqu’à 1500 € applicable jusqu’à satisfaction de la mise en demeure.
- Sanctions pénales :
- Amende de 1500 € pour les contraventions de cinquième classe.
- En cas de récidive, l’amende peut atteindre 3000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.
- Dans certains cas graves, jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.
- Sanctions spécifiques :
- Pour la destruction d’invendus non alimentaires : amende ne pouvant excéder 3000 € pour une personne physique et 15 000 € pour une personne morale.
- Pour le non-respect des obligations liées aux DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) : jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende pour les détenteurs professionnels.
- Autres conséquences :
- Possibilité de blocage administratif des projets.
- Peines complémentaires comme l’obligation de mettre en place un plan de gestion des déchets ou l’interdiction d’exercer certaines activités.
Il est important de noter que les sanctions peuvent être appliquées autant de fois qu’il y a d’infractions constatées.